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        "J'aspire à ce que le spectateur fasse l'expérience d'une sensation

                    d'enracinement en découvrant mes oeuvres. "

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Née en 1976 à Marseille, Natasha Bertin est bercée toute son enfance par

la musique et les arts graphiques. A l’âge adulte, elle affine ses choix

sans faire de choix... elle devient peintre plasticienne et pianiste classique.


"Les arts se mélangent, se complètent, s'attirent..." aime-t-elle à dire.

Deux intentions s’imposent au fil de sa route : la Faille et la Rouille.

 

Sur la toile, la faille est intimement liée aux formes géométriques qu'elle vient

bousculer, atténuer. Elle sert de leitmotiv durant toute la construction de l'oeuvre.

Elle s'infiltre subtilement pour exprimer une fêlure à travers un monde fermé, carré, difficile à comprendre. Elle est une issue, un lieu de lecture, une réconciliation.

La rouille est apparue petit à petit. D'abord par la couleur, une attirance insistante, s'imposant sous ses doigts presque systématiquement. Elle a ensuite pris forme par la matière, allant jusqu'à l'ajout de métal oxydé sur la toile, devenant des "peintures sculptées". Des oeuvres "éco-responsables" dans lesquelles les rebuts sont mis en lumière.

L'instinct de la matière évolue sous ses doigts.
Utilisant principalement la peinture à l'huile, elle prépare souvent ses toiles au préalable avec toutes sortes de matériaux (sable, poudre de marbre, plâtre, bois...)qui "ré-apparaitront" plus tard pour guider son oeuvre. 
L'acrylique, les pigments, un peu "d'huile", d'encre... viennent envelopper le tout.

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Les bruns, les ocres, l'or constituent une part importante dans sa palette, des teintes issues de la nature. Le bleu revient par intermittence, fidèle, comme un trait de son caractère, toujours quelque part présent...

Parfois, la lumière s'invite au sens propre  (série "Lumium"), les oeuvres deviennent des tableaux-lampes...

Les oubliés, les rebuts, les palimpsestes, les traces du temps qui passe sont ses éléments d'inspiration.


Sans contrainte dans sa création, elle laisse un libre arbitre réel quand à son interprétation : "Chacun  entend  ma peinture avec un ressenti qui lui appartient. La toile est mon évolution, elle me fait grandir, s'arrête sur mes doutes, mes interrogations, les dépasse, me fait aller de l'avant..."

                                                                     Ne pas s'enfermer dans des cases.

Travailler la Faille, toujours.
   

 

                             

 

 

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